Cet article est surtout destiné aux voyageurs qui pourraient éventuellement nous lire, nous-mêmes nous étant appuyé sur de nombreux blogs pour organiser notre voyage… Pas de leçon à donner, simplement notre ressenti.

Nombre de jours sur place : 43 jours
Nombre de jours sur Santiago : 5 jours → c’est bien
Nombre de jours sur Valparaiso : 6 jours → c’est top !
Nombre de jours sur Chiloé : 4 jours → c’est suffisant
Nombre de jours sur Puerto Varas et alentours : 4 jours → on peut y rester bien plus surtout si on fait des activités de plein air
Nombre de jours sur la route australe : 9 jours → plus, ça doit être bien aussi
Nombre de jours sur Punta Arenas : 5 jours → c’est trop (mais on y a passé les fêtes de fin d’année)
Nombre de jours sur Puerto Natales / Torres del Paine : 6 jours → c’est bien
Période : novembre-décembre-janvier
Climat : chaud sur Santiago et Valparaiso, grand soleil en Patagonie en journée mais frais le soir
Budget : 1735€ par personne (pour le budget voyage global : se référer à la page logistique / pour le budget Chili plus en détails : voir à la fin de cet article)

Comme il n’a pas été facile de partir du Brésil, on a pris notre temps au Chili, sans enchaîner les visites (ce qu’on ne fait plus trop depuis quelques mois d’ailleurs).

Et puis, il faut le dire, on a adoré les Chiliens. On nous avait dit que le Chili était le seul pays non corrompu d’Amérique du Sud. Et, en effet, les Chiliens sont probablement les gens les plus honnêtes que nous ayons rencontrés de tout notre voyage. Pas une seule fois on a senti l’arnaque venir… Et sans parler d’argent, les gens ont été particulièrement gentils, bienveillants et câlins. Oui, alors qu’ils paraissent un peu sur la réserve au premier abord, dès qu’on pousse un peu plus loin, on se rend compte que le Chilien aime les caresses et les bisous ! Et comme on aime bien nous aussi les poutous, on s’est bien entendu !

En revanche, après deux mois de portugais, l’espagnol chilien n’a pas été évident à comprendre. On avait eu l’habitude en Equateur, Pérou et Bolivie d’un espagnol lent et simple, on s’est retrouvé avec un castillan bien à l’espagnol d’Europe, c’est-à-dire, ultra rapide et qui zozote ! Heureusement, les Patagoniens ont le débit plus lent que dans le nord.

Niveau paysage (et au niveau paysage seulement !), on est loin d’avoir exploré tous les coins et recoins du pays puisque nous n’aurons vu que : Santiago et Valparaiso et on ne peut pas dire que ça casse des briques (oui, je sais, belle expression !) ; Chiloé, qui ressemble fortement à notre Bretagne et à l’Irlande qu’on imagine ; Puerto Varas et ses alentours et la Patagonie qui sont sublimes (si on omet le fait qu’on a la même chose en plus petit chez nous en France… Oui mauvais langue je suis !).

Question transport : on aura pris le bus (comme d’hab quoi), très abordable dans le nord du pays (jusqu’à la région des lacs) et un peu plus cher en Patagonie. Et aussi (in)confortables que partout ailleurs.
On a également loué une voiture pour visiter Chiloé, ce que nous ne regrettons vraiment pas mais qui nous a coûté trois bras.
On a testé l’auto-stop et ça marche du tonnerre sur toute la route australe. Une bonne occasion de parler avec des locaux tout en contemplant les paysages et avec un peu de chance, le chauffeur s’arrête même pour qu’on puisse prendre des photos !

Côté hôtel, on a continué sur notre lancée des dortoirs. Mais là, grosse surprise, les dortoirs chiliens sont vraiment tops : des grandes chambres, des matelas bien épais et des couettes tellement douillettes ! Les prix des chambres n’étant pas non plus exorbitants, on a pu se faire quelques nuits dans une pièce sans avoir sous le nez des chaussures puantes qui ne nous appartiennent pas… Mais le must du must côté logement, ça aurait été nos nuits à la belle étoile dans notre tipi. Rustique mais économique ! Et surtout, loin de toutes les idées reçues qu’on a sur le camping puisque nous avons campé dans les grands espaces au vert sans personne.

Concernant la bouffe, rien à signaliser si ce n’est qu’on a pu à nouveau se refaire à manger et regoûter au plaisir de quelques bons vins. On a aussi trouvé des endroits où manger des menus du midi pas chers. Par contre, sauf exception, les fruits et légumes n’étaient pas hyper bons.

Côté activités :
Santiago : comme toutes les capitales, Santiago est riche en activités culturelles. On retiendra particulièrement le « Museo de la Memoria y los Derechos Humanos », sur l’histoire du Chili et la dictature, qui nous a pas mal chamboulées. Prendre l’audio guide disponible dans plusieurs langues nous paraît essentiel (le musée est gratuit en plus).

Valparaiso : pour les amateurs de street art, on ne peut pas faire mieux, il y en a à chaque coin de rue. La ville est en plus très jolie avec toutes ces collines qui donnent sur la mer.

Puerto Varas et ses alentours : la ville est très mignonne. C’est assez marrant de voir qu’elle est envahie d’allemands. Le lac et les volcans alentours sont splendides.

L’Ile de Chiloé : une jolie campagne bien verte en bord de mer et des églises qui valent vraiment le coup d’être visitées. En bonus des petits pingouins à un prix bien plus intéressants qu’en Patagonie !

Patagonie du Nord (route australe) : on est vraiment contentes d’avoir pris cette route (asphaltée pour une grande partie), les paysages sont grandioses, les Chiliens des amours, on a eu l’impression de voir un Chili authentique

Patagonie du Sud (Puerto Natales / Punta Arenas) : c’est plus touristique, c’est là où il faut aller pour voir des beaux pingouins orange et randonner dans le parc de Torres del Paine, incontournable.

Si on avait eu plus de temps : on aurait fait la région des lacs !
Si on avait eu plus d’argent : on aurait pris le bateau entre Puerto Montt ou Chiloé et Puerto Natales pour voir des fjords qu’on n’aura pas vus en Patagonie… Snif.

Question sous, on espérait pouvoir rattraper notre retard accumulé au Brésil et ben non ! Certes c’est sans comparaison avec les coûts du Brésil, on a réussi à se faire à manger régulièrement, les bus sont moins chers… Mais quand même, alors qu’on a fait plusieurs nuits en tente, certaines dépenses comme Torres del Paine, les pingoins ou la location d’une voiture font pencher la balance dans le mauvais sens. Le Chili reste une destination peu abordable pour le routard…

Autre info qu’il nous semble important de partager : le Chili a compris que le tourisme était important et le touriste est chouchouté ! Il y a des panneaux de signalisation partout pour ne pas qu’on se perde (ici, la route des églises, là, la route des lacs), des miradors avec des renfoncements pour que les voitures puissent s’arrêter sans gêner la circulation… Mais le top du top est leur office du tourisme SERNATUR (à ne pas confondre avec l’office du tourisme municipal lambda), présent dans toutes les villes et qui propose des infos ultra précises, des cartes hyper détaillés de chaque région… Bref, on n’a jamais vu ça ailleurs dans le monde !

En résumé, on ne pensait pas qu’on aurait un coup de cœur pour ce pays mais on l’a trouvé reposant (pas difficile après le Brésil), moderne, grandiose et chaleureux. Les chiliens y sont pour beaucoup ! Bref, on reviendra voir tout le reste !

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